Dossier: Le visa étudiant pour étudier au Japon

Beaucoup d’informations circulent sur internet, que ce soit sur des blogs, des sites spécialisés, ou encore des forums, à tel point qu’il peut parfois être compliqué de regrouper ses sources et de s’y retrouver.
Dokodemo vous propose aujourd’hui un dossier qui se veut à la fois complet et précis sur le visa étudiant, avec toutes les informations qu’il vous sera indispensable de connaître avant de vous lancer dans un séjour d’étude au Japon.
Démystifions un peu toutes les légendes qui peuvent encore circuler sur le sujet.

Le visa étudiant, c’est quoi au juste ?

 

Au Japon, tout séjour de plus de 3 mois sur le territoire nécessite obligatoirement de posséder un titre de séjour de longue durée.
De même (entre autre) que le PVT, ou le visa de travail, le visa étudiant fait partie des titres de séjours vous permettant de rester une durée supérieur à 90 jours consécutifs sur l’archipel.

 

La principale caractéristique du visa étudiant (comme son nom l’indique), est d’être spécialisé uniquement dans les études, et donc d’être rattaché à une formation.
Il peut aussi bien s’agir d’une université, d’une école spécialisée, ou encore d’une école de langue privé (comme c’est le cas des établissements proposés par Dokodemo).

 

La nature même de ce titre de séjour ne permet donc pas d’être utilisé dans un autre but que les études.

 

La durée du visa étudiant

 

On peut lire un peu tout est son contraire sur internet à ce propos, et il convient dans cet article de définitivement répondre à sujet.

 

Un visa étudiant permet d’étudier dans une école de langue pour une durée de 6 mois, 9 mois, 12 mois, 18 mois, et ce jusqu’à 2 ans au maximum (cette limite de deux ans ne concerne que les écoles de langue privées, aucune limite n’est imposée dans le cas d’études universitaires ou en école spécialisée).
La durée potentielle d’une première demande est toujours de 1 an et 3 mois, mais la durée effective dépend toutefois de votre inscription dans une école.

 

Pourquoi cette durée de 1 an et 3 mois ? Ces 3 mois supplémentaires sont en fait accordés aux étudiants souhaitant poursuivre un autre projet d’étude sur place, par exemple en cas de passage des tests d’entrées aux universités japonaises, ou aux entretiens d’inscription dans des établissements spécialisés.

 

Pour les étudiants qui n’ont en revanche pas d’autres projets particuliers à l’issue de la fin de la formation, il est recommandé par les écoles de quitter le territoire japonais dans les 4 semaines suivant la fin des cours. Il arrive arrive ainsi que certaines écoles demandent même une photocopie du billet d’avion retour de l’étudiant pour s’assurer qu’il n’y ait pas de malentendu sur la durée effective du visa de l’étudiant.

 

Pourquoi cette précaution de la part des écoles, et que risquerait réellement un étudiant qui resterait au-delà d’un mois après la fin de ses cours ?

 

Les écoles sont tenus par l’immigration japonaise de remettre l’ordre d’arrêt des cours de l’étudiant (le « 退学 ») sous 14 jours après la fin du programme.

 

Deux cas de figures:

 

1) l’étudiant reste plus d’un mois après la fin des cours, et se sert de son visa étudiant pour travailler sur place. Il s’agit du cas le plus grave, puisque l’étudiant risque tout simplement une expulsion (強制退去), avec une interdiction de territoire de 5 ans (la loi parle également de sanction qui peuvent aller jusqu’à 3 ans de prison et 3 millions de yens d’amende dans les cas les plus extrêmes)

 

2) l’étudiant reste plus d’un mois après la fin des cours sur le territoire japonais avec son visa étudiant et projette à l’avenir de faire une nouvelle demande de titre de séjour, que ce soit pour un visa de travail, d’entrepreneur (ou autre). La procédure pourrait dans ce cas connaître de sérieuses complications, l’immigration pouvant demander des justifications sur la raison de la présence sur le territoire japonais de l’étudiant au-delà de sa période d’étude à l’époque où il avait effectué son séjour.

 

Il serait donc dommage de prendre un risque inutile qui pourrait apporter d’éventuelles complications en cas de futur demande de visa au Japon.

 

Certains étudiants peuvent considérer que les écoles de langue font preuves de trop sévérité sur ce point, et que la demande du billet d’avion retour de l’étudiant représente un abus d’autorité de leur part. En vérité, cette mesure permet surtout aux écoles d’assurer la situation de l’étudiant pour que celui ne rencontre pas de problème à l’avenir en cas de nouveau séjour au Japon (et qu’ils soient tenus responsables le cas échéant)

 

Conscient des risques et des conséquences, l’étudiant reste bien entendu libre de répondre ou non à la demande des écoles.

 

Quelques sources utiles sur le sujet (pour les japonophones toutefois):

 

Site internet de l’immigration: http://www.immi-moj.go.jp/tetuduki/taikyo/qa.html

 

Avocat spécialisé dans les visas: http://www.visa-specialist.com/shikakugai.html

 

La prolongation du visa étudiant

 

Contrairement au PVT, le visa étudiant peut être prolongé, et reste donc un titre de séjour renouvelable sur place.

 

Toutefois, la durée potentielle de prolongation n’est pas la même selon la session d’entrée que vous choisirez dans votre école de langue.

 

Session de janvier: aucune prolongation possible au-delà des 1 an et 3 mois de base

 

Session d’avril: prolongation possible jusqu’à une année supplémentaire (pour un maximum de 2 années de séjour)

 

Session de juillet: prolongation possible jusqu’à 9 mois supplémentaires (pour un maximum de 21 mois de séjour)

 

Session d’octobre: prolongation possible jusqu’à 6 mois supplémentaires (pour un maximum de 18 mois de séjour)

 

La prolongation du visa est intégralement prise en charge par l’école, sans qu’il ne soit nécéssaire de repasser par un nouveau dossier.
Il est donc important de prendre en compte la durée potentielle des prolongations possibles avant de choisir une session d’entrée (d’autant plus pour les étudiants qui projettent d’effectuer un séjour de très longue durée).

 

Autre donnée importante à savoir pour la prolongation d’un titre de séjour, l’immigration s’attardera sur vos taux de présences sur toute l’année. Un taux s’assiduité de moins de 80% peut ainsi être un motif de refus (même chose si il s’agit d’une demande de visa de travail ou d’investisseur).

 

Visa étudiant et travail au Japon

 

Le visa étudiant permet de travailler à hauteur maximale légale de 28h par semaine, seulement en dehors de l’emploi du temps de l’école.

 

Pendant les vacances scolaires (tous les 2 mois et demi dans les écoles de langue), il est toutefois possible de travailler plus que les 28h de base imposées.

 

Les possesseurs de visa étudiant peuvent travailler dans tous les domaines, sauf les suivants:

 

– les salles de jeux (arcade, pachinko, mah-jong, etc….)

 

– après minuit dans les établissements vendant de l’alcool (bars, restaurants, boîtes de nuit)

 

– travail où il y a un contact physique avec un client (coach sportif, masseur, activité médicale, etc…)

 

Dokodemo assure automatiquement la demande du permis de travail de l’étudiant en même temps que sa demande la demande de visa.

 

A qui s’adresse le visa étudiant

 

Si la procédure s’adresse à tous, sans limite d’âge, un pré-requis minimum d’étude peut être nécéssaire selon la nature de l’école que vous choisirez.

 

Les écoles de langues japonaises au Japon sont de deux types:

 

Les écoles qui proposent un «一般日本語コース », ou «programme classique ». Ces écoles n’ont pas pour vocation de forcément former les étudiants à une poursuite des études supérieurs sur place. Le rythme des cours est plus accessible, et les objectifs moins élevés. Elles acceptent des inscriptions sans pré-requis d’étude du moment que l’étudiant peut justifier que sa scolarité comptabilise bien dix années d’étude au minimum (à partir du CP, redoublement non compris).

 

Les écoles dites « 進学 » (shingaku) qui sont spécialisées et habilitées à former les étudiants dans un objectif de poursuite d’étude au Japon. Le programme est plus complet, plus intensif, et va également plus loin dans l’apprentissage du japonais. En revanche, les études supérieurs au Japon supposant forcément de posséder un niveau bac, les demandes de visa étudiant dans ces établissements nécessitent un niveau de 12 années d’études cumulées depuis le CP jusqu’à une classe de terminale ou de 3ème année de Bac Pro. Petite subtilité toutefois, même si vous vous êtes arrêté en classe de terminale (sans forcément avoir obtenu le diplôme du baccalauréat), vous pouvez tout de même rester éligible à une demande de visa étudiant

 

Le visa étudiant peut être ainsi conseillé pour les profils souhaitant étudier le japonais de manière intensive dans le cadre d’un séjour de longue durée.

 

Il est toutefois moins adapté à ceux qui envisagent de beaucoup voyager, de ne pas forcément placer l’étude du japonais au centre de leur projet, ou encore qui souhaitent bénéficier d’une grosse expérience professionnelle en parallèle.
Pour ce type d’étudiant, le visa vacances-travail (PVT), sur lequel nous prendront le temps de revenir sur un autre article détaillé, se révèlera plus flexible et donc plus adapté.

 

La question de la garantie financière

 

On en vient finalement à la fameuse garantie financière, qui ne manque pas de faire débat sur internet.

 

Dans les faits, l’immigration japonaise demande en effet à ce que le demandeur (ou son garant) puisse justifier d’une certaine autonomie financière au moment de la demande de visa.

 

Les exigences des services d’immigration n’étant pas les mêmes selon les régions, le chiffre peut plus ou moins varier en fonction des écoles.

 

De base, et de manière général, il sera demandé à ce que l’étudiant puisse justifier qu’il possède la somme de 16 000€ pour être éligible à une demande de visa étudiant.
Toutefois, si le demandeur ou le garant peut justifier de revenus supérieurs à 25 000€ net par an, la garantie peut être réduite à hauteur de 8000€.
attention, ces chiffres ne sont pas des valeurs absolus, et dépendent bien des normes régionales établies par chaque bureau d’immigration (les règles ne sont pas forcément exactement les mêmes à Tokyo et à Kyoto par exemple).

 

La garantie financière peut être justifiée par une attestation bancaire ou encore par un relevé de compte, le plus important étant que celui-ci soit daté, tamponné et signé par l’établissement bancaire en question.

 

L’autonomie financière ne doit être justifiée qu’une seule fois pendant la constitution du dossier, cet argent pouvant parfaitement être ensuite utilisé dans le cadre de vos études (comme le règlement des frais de scolarité par exemple).

 

Pourquoi cette demande de l’immigration ? Tout simplement pour s’assurer que l’étudiant possède bien les moyens pour assumer un séjour d’étude de longue durée au Japon, et éviter ainsi les éventuels projets hasardeux (leur plus grande crainte étant que l’étudiant ne puisse rester jusqu’au terme de son séjour).
Ce pré-requis financier peut être considéré comme plus ou moins injuste pour les étudiants sérieux, mais possédant des moyens plus modestes, il s’agit toutefois de la seule solution qu’ont trouvé les autorités japonaises pour plus ou moins éviter (ou décourager) les éventuelles fausses demande de visa.

La procédure de demande de visa étudiant

 

Après avoir détaillé la partie théorique, venons-en désormais au côté purement pratique de la procédure de demande de visa étudiant au Japon.

 

1) Choisir son école

 

La demande de visa étudiant nécessite en premier lieu de choisir une école. C’est en effet elle qui prendra la responsabilité de sponsoriser votre visa étudiant. La facilité de la procédure d’obtention du visa dépendra aussi beaucoup de la bonne réputation de l’école auprès des services d’immigration et donc du fait qu’il s’agisse ou non d’un bon établissement.
Il existe énormément d’écoles de langue (plus ou moins sérieuses dans tous le Japon). La première mission de Dokodemo a donc été de sélectionner les meilleurs établissement pour chacune des grandes villes du pays (liste de nos écoles: https://www.dokodemo.fr/ecoles/)

 

Vous pouvez à ce titre nous contacter directement par e-mail (ICI), ou encore solliciter un rendez-vous directement sur skype avec notre équipe afin de vous entretenir sur votre projet, et être conseillé sur la meilleur école en fonction de votre projet.

 

2) Bien choisir sa session d’entrée

 

Il existe quatre sessions d’entrée durant lesquelles il est possible de faire une demande de visa étudiant, en janvier, avril, juillet, et octobre.
Certaines écoles proposent quatre rentrées par an, d’autres seulement deux (en général avril et octobre), tout dépend de l’organisation propre à chaque établissement.

 

En plus des différences sur la durée de prolongation possible entre chaque session d’entrée (voir plus haut dans l’article), il est important de garder à l’esprit les dates limites qu’il existe pour chaque session d’entrée.

 

Une demande de visa étudiant doit se prévoir en général de 4 à 6 mois à l’avance (le plus tôt étant le mieux).
Cette date limite est relative à la réception du dossier en version définitive par voie postale au Japon (il ne s’agit donc pas d’une date d’envoi ou de réception du dossier par e-mail).

 

Vous trouverez toutes les dates limites précises sur les pages de présentation de nos écoles.

 

3) Le dossier de demande de visa étudiant

 

Une fois l’école sélectionnée, vous pourrez alors avoir accès à tout un dossier qui correspond au coeur de la procédure. En règle général tous les dossiers sont propres à chaque école, et ne peuvent donc être interchangeables.

 

Autre subtilité trop souvent ignorée, il est impossible de faire plusieurs demandes de visa étudiant en même temps et dans différents établissement dans l’espoir d’augmenter les chances d’acceptations. La procédure ne peut donc qu’être unique, et pour une seule école et session à la fois.

 

Dokodemo fournit des versions de dossier intégralement traduits en français, ainsi qu’un suivi direct durant toute la procédure (par e-mail, ou plus directement via skype si besoin est).

 

Le dossier de compose en deux parties.
La première concerne de toutes les informations sur l’étudiant, son parcours scolaire et professionnel détaillé, ainsi que sur son (éventuel) garant.

 

La seconde partie concerne les documents annexes à fournir.
En voici la liste de base, plus ou moins exhaustive selon les établissements:

 

1) un acte de naissance
2) le dernier diplôme de l’étudiant
3) attestation de travail du demandeur et/ou de son garant
4) document relatif aux revenus du demandeur et/ou de son garant (sous forme d’avis d’imposition, ou de photocopie 5) des bulletins de salaire)
6) des photos d’identités
7) une photocopie du passeport et des tampons relatifs à d’éventuels précédents séjours au Japon

 

Cette liste peut toutefois se voir étoffer d’autres documents, au cas par cas, selon la situation propre à chaque étudiant.

 

4) L’envoi du dossier , lancement de la procédure et délibéré des services d’immigration

 

Une fois le dossier rempli et vérifier par nos soins, vous pourrez alors envoyer le dossier au Japon par voie postale pour une réception avant la stricte date limite fixée pour le dépôt des candidatures.

 

Dokodemo prend en charge la traduction en japonais du dossier, et assure également sa présentation auprès des services d’immigration en s’assurant du bon déroulement de la procédure.

 

Chaque session d’entrée possède une date relative à la réponse de l’immigration sur l’obtention du visa étudiant (dates que vous pouvez également consulter sur les pages de présentation des écoles). Ces dates sont fixes et décidées au niveau régional.

 

A partir de cette date (environ 6 à 8 semaines avant le début des cours), vous serez alors tenu informé de la décision du délibéré relatif à votre dossier.

 

5) Procédure de retrait du visa étudiant via le certificate of elegibility

En cas de réponse positive, l’étudiant pourra alors procéder au règlement des frais de scolarité sur le compte de l’école (règlement sécurisé par virement bancaire international).

 

Les frais de scolarité réceptionnés, l’école vous fera parvenir un courrier à votre domicile comprenant une attestation de scolarité, le permis de travail, et surtout la version originale du COE « certificate of elegibility ».

 

C’est ce fameux COE qui vous sera indispensable pour retirer votre visa auprès de votre ambassade ou consulat du Japon en France.
La procédure habituelle encourage le demandeur à venir retirer son visa auprès du bureau consulaire dont dépend sa région d’habitation (découpage en quatre zones A, B, C et D)

 

Voici un lien utile pour connaître d’un rapide coup d’oeil le consulat dont vous dépendez: https://www.fr.emb-japan.go.jp/info/consulats.html

 

* dans certains cas exceptionnels il reste toutefois possible de retirer votre visa dans n’importe quelle ambassade du Japon (il est dans ce cas recommandé de les contacter directement pour prendre rendez-vous au préalable).

 

Vous pourrez ainsi vous rendre sur place muni du COE original, de votre passeport, d’une photo d’identité, ainsi que d’un formulaire à télécharger directement sur leur site internet.
Le retrait du visa ne peut se faire qu’en personne uniquement.

 

Plus d’informations sur ce lien de l’ambassade: https://www.fr.emb-japan.go.jp/itpr_fr/coe.html

 

La procédure accomplie, vous serez alors en possession de votre visa sous quelques jours (la rapidité de la démarche dépend de l’ambassade, et peut varier selon les périodes de l’année).

 

Une fois votre visa en poche, vous pourrez désormais préparer sereinement votre arrivée au Japon.
Dans le cas où l’étudiant bénéficie d’un logement de Dokodemo, l’accueil sur place est organisé en conséquence, avec un suivi complet jusqu’à l’emménagement.

 

Peut-on retirer son visa étudiant directement au Japon ?

 

Une question qui revient souvent chez nos étudiants.
Depuis janvier 2019, il n’est plus possible pour les écoles de langue d’assurer le changement d’un statut de touriste à un visa étudiant directement sur place.
Désormais, le retrait du visa doit impérativement se faire auprès d’une ambassade du Japon à l’étranger (cela peut par exemple très bien se faire dans un pays frontalier).

 

Il reste toutefois possible de passer d’un visa working holiday à un visa étudiant sans avoir à quitter le territoire japonais (du moment que la date d’expiration du visa reste antérieur à la date de réponse de l’immigration).

 

6) Valider son permis de travail

 

A votre passage à l’immigration de votre aéroport d’arrivée, pensez bien à conserver votre permis de travail (envoyé par courrier par l’école en même temps que le COE original) dans votre passeport. Un tampon derrière votre futur carte de résident (qui fera l’objet d’un autre article) validera votre autorisation de travailler sur le territoire japonais à côté de vos cours.

 

Le permis de travail est validé par le tampon en bas de la carte de résident

Nous espérons que cet article aura pu vous aider à y voir plus clair sur la problématique du visa étudiant qui fait l’objet de plus en plus de d’intox et de désinformation sur internet.

 

Toute notre équipe est bien entendu à votre disponibilité pour répondre à toutes vos questions sur le sujet, que ce soit par e-mail, ou même via un rendez-vous skype.

 

Promis, on vous prépare d’autres dossiers dans un futur proche :).

 

 

Nous contacter: https://www.dokodemo.fr/contact/
Prendre rendez-vous via skype: https://www.dokodemo.fr/skype/

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